Sortie en Allemagne du 23 au 25 juillet 2004
rencontre 1100 R avec le Bol d’Or Club Allemand
Galère ? Vous avez dit Galère ??????

 
   
 
Après le repas, nous partons enfin pour la ballade.
Je me traîne lamentablement derrière tout le monde en compagnie de Pierre et de sa remorque qu’il trouve décidément bien lourde à traîner, surtout quand nous empruntons les petites routes des Ardennes allemandes.
Nous trouvons quand même le temps d’aller dans un garage pour tenter de regonfler les suspensions jusqu’à 6 kg. C’est mieux que rien …..
La balade dure une bonne heure. Nous arrivons près d’un lac (dont j’ai oublié le nom !!!) juste à temps pour le repas.

 
 
 

Pas trop le choix pour le menu : c’est saucisse ou saucisse ? je prendrais bien une saucisse, merci ! S’cuze, y’a aussi des escalopes. Trop tard, j’ai commandé.

 

Nous alignons les motos pour la traditionnelle photo, même s’il n’y a pas autant de 1100 R que l’on aurait pu souhaiter.

 
 
 
   

Le retour se passe sans encombre, comme à l’aller, à l’allure d’escargot avec une 1100 F qui pète tant qu’elle peut, des suspensions qui cognent à chaque trou.
Nous en profitons pour vendre, acheter ou échanger les T shirts et se faire les cadeaux.


 
    Henry nous montre les divers objets qu’un membre du club Allemand a édité dans la boîte où il travaille, en particulier une montre 1100 R qui plairait à Pierre-Marie et un blouson cuir fabriqué aux USA …  
 
 
 
Une dernière petite photo de famille tant qu’il fait encore jour et Sandro en profite aussi pour ressortir le petit bouquet d’herbes folles, un rien l’amuse !!!!
   
 
 
 
Nous nous préparons à passer notre dernière soirée en compagnie du BOCD.

Le lendemain, nous nous rendons sur le Nurburgring, à près de 80 km de là. Certains ont dû en avoir marre de se traîner derrière Pierre et moi, et demandent à ce que l’on fasse deux groupes : un groupe pour ceux qui attaquent (eux) et un groupe plus cool (ceux qui se traînent, nous).
Nous partons donc tranquillement, d’autant que là-bas, il y a des radars partout, en particulier aux panneau d’entrée dans les villages …. Sympa !
Bref, nous arrivons enfin au Nurburgring, et surprise, nous sommes les premiers, ou alors, nous sommes du mauvais côté … nous attendons un bonne heure avant de recevoir un coup de fil : le groupe des flèches est bloqué quelque part à 20 ou 30 km, il y en a un qui s’est vautré !!!! Bilan : un cache allumage de 1100 R explosé, moto immobilisée sur le bord de la route et un gars du club est parti chez lui à près de 80 km pour chercher une pièce (et par la même occasion, me rapporter des fils de bougies moins gras et des bobines) !!!
Sandro a tout le temps de se préparer et de s’inscrire pour faire frotter le pot de sa Tenere sur l’asphalte du circuit ….
Il me semble qu’un gars du BOCD aussi s’est inscrit et a fait un tour de circuit sur sa 1100 R (la 1100 R jaune).
Il faut en avoir envie : pas de vérification, pas de démontage de rétro, pas de freinage de vis, pas de bac récupérateur d’huile, pas de combine cuir obligatoire, et les voitures qui tournent en même temps que les motos, toutes catégories confondues et tout niveau d’expérience accepté …. Ça me fait froid dans le dos !!!
Nous cassons une croûte avant de repartir vers chez nous, mais nous avons rendez-vous avec la 1100 R accidentée, la pompe à essence et les fils de bougie…

 
 
 
 
 
Ce serait dommage de partir sans une dernière séance de mécanique (enfin, la dernière…..)
 
     
 
 
 
La moto semble apprécier le changement de câbles, même si ce n’est pas parfait, il y a du mieux.
Nous pouvons enfin faire nos adieux aux allemands non sans les avoir chaleureusement remercié de leur accueil. Dany et Sandro suivent la même route, puis Sandro partira vers l’Italie, Dany rentrera tranquillement chez lui par les chemins de traverse, Pierre, Annick et moi continuerons vers la Belgique, puis Reims et Bruyères.
Tout paraît si simple …. C’était sans compter les aléas de la vie !!!!
En effet, après une cinquantaine de kilomètres sans problème, travaux sur la route, déviation, Sandro et Dany partent à gauche, Pierre et Annick partent à droite. Je rattrape Dany et Sandro qui décide de partir rechercher Pierre et Annick, peine perdue, la 750 CBK semble en forme…
Je m’aperçois alors qu’il y a une énorme fuite d’essence dans les carbus de la 1100 F pas étonnant qu’elle consomme autant !!!!! On s’arrête sur la place d’une ville et pendant que Dany et Sandro se préparent à passer à table je répare un bête tuyau d’essence qui s’est fendu, mais une fois recoupé, il est trop court, et il faut bien une heure pour réussir à l’emboîter dans le carbu. Je ne sais pas pourquoi, mais la 1100 commence à me fatiguer …
Pierre téléphone, il m’attend à près de 50 km de là, mais en avant !!! la moto réparée, je reprends la route seul avec la ferme intention de …. (tiens, j’ai déjà dit ça au début, il me semble ….) par précaution, je m’arrête sous un pont avant de reprendre l’autoroute pour enfiler ma combine de pluie, juste au cas où… Elle glisse tout seul, pas de pb pour l’enfiler !!!
Je me prends une rincée (y’avait longtemps qu’il n’avait pas plu lors d’une sortie avec la BOCF…) et je retrouve enfin Pierre et Annick à une station service. Le restant de la route se passe sans aucun problème, sur une route superbe sans voiture. La 1100 F semblait même retrouver sa pêche. Il est vrai que j’ai refait le plein en France …. D’après Annick, il paraît qu’on a roulé « à vive allure »….
Ça veut dire quoi ça ?