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Trois
ans !!! Ca fait trois ans qu’Henry m’invite à
le retrouver chez lui pour rencontrer les membres du Bol d’Or
Club Allemand. Je ne pouvais pas ne pas y aller !!!! d’autant
que j’avais au moins une moto en état de fonctionner
et que je voulais tester puisque je ne l’avais que depuis
quelques mois
Finalement,
nous sommes cinq à répondre à l’invitation
: Sandro, Annick, Pierre et moi d’une part, Dany
d’autre part (il habite en Alsace). Il a été
convenu que Sandro sur sa Tenere partirait avec Annick
en Varadero et Pierre en 750 CBK avec une remorque, ils
passeraient par Bruyères.
Dès l’arrivée, Annick donne le ton
du week-end en tombant quasiment à l’arrêt
devant chez moi (il faut dire à sa décharge,
que la route est en devers et que j’y ai déjà
fait tombé ma 900 …) mais il y a plus de
peur que de mal !
Nous voilà enfin en route, moi tout content sur
ma nouvelle CB 1100 F révisée et apprêtée
pour l’occasion (pneu avant neuf, freins neufs,
amortos fournales, échappement changé, vidange
faite, etc, etc j’avais même pris un bidon
d’huile d’avance, au cas où….)
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Tout
va pour le mieux, jusqu’à Vervins !!!!! la
nationale traverse Vervins en montant et en tournant à
gauche avec un dévers assez important et surtout,
un feu rouge au milieu … et comble de la malchance,
un peu de gravillons au milieu de la chaussée,
juste à l’endroit où les motos s’arrêtent.
Annick chute à nouveau, à l’arrêt.
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Pierre
met sa 750 sur la latérale et va à son secours
… pendant que sa CBK descend tout doucement et s’écrase
aussi par terre. Je vais avec Sandro chez un motociste
en bas de la côte pour voir s’il est ouvert,
juste le temps de voir qu’à deux, les amortos
viennent en butée : je lui avais dit à mon
mécano, il faut 12 kg de pression dans les Fournales,
et il n’en a mis que 10 ….. Nous retrouvons
Annick et Pierre. Bilan des deux gamelles : la platine
de sélecteur cassée sur la Varadero, un
rétro gauche et un cligno gauche sur la CBK. Nous
sommes obligés d’abandonner la petite mais
vaillante 125 chez le motociste qui a gentiment accepté
de la garder pour la réparer et de dépanner
Pierre d’un rétro. |
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Nous
voilà repartis à quatre sur trois motos,
bien décidés à rattraper le retard.
La remorque est un peu plus chargée, mais il y
a encore de la place. Enfin la Belgique !!! nous nous
en apercevons quand nous prenons une bretelle d’autoroute
et négocions un grand droit direction l’Allemagne,
parce qu’on est un peu à la bourre et il
serait temps d’arriver …. Quand je dis «
nous », je ne pensais pas que seuls Sandro et moi
avions négocié ce grand droit.
Pierre et Annick eux, ont tiré tout droit dans
un champ de pâquerettes et d’herbes folles
(folles, elle ne l’étaient peut-être
pas avant, mais sûrement après, tellement
elles ont dû rigoler !!!!!). Il nous faut un certain
temps pour rassembler tout ce qu’il y avait dans
la remorque… il doit en rester encore un peu là-bas |
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Bilan
de l’opération, un cligno droit,
un rétro droit et un pot d’échappement
coupé au milieu mais qui tient encore,
un carénage encore un peu plus abîmé
et une fourche tordue.
Encore une fois, plus de peur que de mal. Nous
repartons une fois de plus décidé
à rattraper le retard, mais sur un rythme
plus tranquille, surtout dans les virages. Et
comme il est temps de ravitailler les machines,
nous nous mettons en quête d’une station
service.C’est
là que tout a dérapé pour
moi … je m’aperçois qu’il
y a de l’huile partout. En fait, le bidon
d’huile que j’avais placé dans
la sacoche de réservoir avec la combine
de pluie, s’était ouvert et une bonne
moitié s’est vidée.
Je peux affronter maintenant la pluie la plus
torrentielle, la combine est hermétique
!
Après un nettoyage sommaire mais nécessaire,
nous voilà encore repartis, avec la ferme
intention ….. je crois que je l’ai
déjà dit ça…..
Nous arrivons enfin à Rorhen, près
de la frontière Belge, juste à temps
pour faire le plein. Ça consomme une 1100
F !!!
Nous tournons dans le village pendant près
d’une heure, impossible de trouver la moindre
Bol d’Or, ni la plus petite 1100 R. personne
ne semble au courant dans la ville.
Heureusement, Dany nous appelle et vient nous
chercher.
Mais est-ce l’huile sur les bobines, ou
l’essence allemande qui ne plaît pas
à la 1100, toujours est-il que la moto
ne veut plus prendre ses tours, ratatouille et
plafonne à 3500-4000 tours. Impossible
de dépasser le 90 km/h.
Après avoir déposé nos affaires
chez nos hôtes, nous rejoignons le groupe
qui a déjà bien entamé les
réjouissances |
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Le
lendemain matin, avant de partir, je démonte le
réservoir pour nettoyer un peu l’huile qui
s’est mise un peu partout et changer les bougies.
Aaaaaaaahhhhhhhhhh
!!!! les petits matins allemands !!!!! Rien ne vaut une
BO démontée à la fraîche avant
le café !!!!
Du coup, la dame décide de fonctionner correctement
… pendant cinq minutes, le temps d’arriver
au chalet
!!
Dany
propose de vérifier la pression de mes amortos
: grave erreur ! maintenant, il n’y a plus du tout
de pression, quand je m’assoie, ils viennent en
butée ! va encore falloir trouver un compresseur
pour regonfler tout ça, mais à 12 kg, un
dimanche, c’est la recherche du Graal …..
Petit déj allemand avec fromage, charcuterie, et
quand même pour nous, café, pain, beurre,
confiture, etc.
On commence à comprendre pourquoi les allemands
ont cette carrure là… je me sens tout petit
près d’Henry, et ses copains sont du même
tonneau ! |
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Nous
en profitons pour découvrir un peu ce qu’il
y a autour du chalet : du bobsleigh sur herbe !
enfin, pas tout à fait sur herbe, mais dans
l’herbe quand même. Annick s’éclate
comme un gamine, Sandro et moi comme des gamins
!!!! |
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Nous
faisons le tour des machines : il y a entre autres,
une superbe 1100 FII venue de Hollande, une 900 qui
n’a visiblement pas le moteur d’origine
(carbu racing, embrayage hydraulique provenant d’une
Kawa, bras oscillant et fourche provenant d’une
Yam), quelques 1100 R dans leur jus et quelques unes
modifiées
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Pour
la suite suivez la fléche |
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