Sortie en Allemagne du 23 au 25 juillet 2004
rencontre 1100 R avec le Bol d’Or Club Allemand
Galère ? Vous avez dit Galère ??????

 
   
 

Trois ans !!! Ca fait trois ans qu’Henry m’invite à le retrouver chez lui pour rencontrer les membres du Bol d’Or Club Allemand. Je ne pouvais pas ne pas y aller !!!! d’autant que j’avais au moins une moto en état de fonctionner et que je voulais tester puisque je ne l’avais que depuis quelques mois

Finalement, nous sommes cinq à répondre à l’invitation : Sandro, Annick, Pierre et moi d’une part, Dany d’autre part (il habite en Alsace). Il a été convenu que Sandro sur sa Tenere partirait avec Annick en Varadero et Pierre en 750 CBK avec une remorque, ils passeraient par Bruyères.
Dès l’arrivée, Annick donne le ton du week-end en tombant quasiment à l’arrêt devant chez moi (il faut dire à sa décharge, que la route est en devers et que j’y ai déjà fait tombé ma 900 …) mais il y a plus de peur que de mal !
Nous voilà enfin en route, moi tout content sur ma nouvelle CB 1100 F révisée et apprêtée pour l’occasion (pneu avant neuf, freins neufs, amortos fournales, échappement changé, vidange faite, etc, etc j’avais même pris un bidon d’huile d’avance, au cas où….)
 

Tout va pour le mieux, jusqu’à Vervins !!!!! la nationale traverse Vervins en montant et en tournant à gauche avec un dévers assez important et surtout, un feu rouge au milieu … et comble de la malchance, un peu de gravillons au milieu de la chaussée, juste à l’endroit où les motos s’arrêtent. Annick chute à nouveau, à l’arrêt.
Pierre met sa 750 sur la latérale et va à son secours … pendant que sa CBK descend tout doucement et s’écrase aussi par terre. Je vais avec Sandro chez un motociste en bas de la côte pour voir s’il est ouvert, juste le temps de voir qu’à deux, les amortos viennent en butée : je lui avais dit à mon mécano, il faut 12 kg de pression dans les Fournales, et il n’en a mis que 10 ….. Nous retrouvons Annick et Pierre. Bilan des deux gamelles : la platine de sélecteur cassée sur la Varadero, un rétro gauche et un cligno gauche sur la CBK. Nous sommes obligés d’abandonner la petite mais vaillante 125 chez le motociste qui a gentiment accepté de la garder pour la réparer et de dépanner Pierre d’un rétro.
 

 
Nous voilà repartis à quatre sur trois motos, bien décidés à rattraper le retard. La remorque est un peu plus chargée, mais il y a encore de la place. Enfin la Belgique !!! nous nous en apercevons quand nous prenons une bretelle d’autoroute et négocions un grand droit direction l’Allemagne, parce qu’on est un peu à la bourre et il serait temps d’arriver …. Quand je dis « nous », je ne pensais pas que seuls Sandro et moi avions négocié ce grand droit.
Pierre et Annick eux, ont tiré tout droit dans un champ de pâquerettes et d’herbes folles (folles, elle ne l’étaient peut-être pas avant, mais sûrement après, tellement elles ont dû rigoler !!!!!). Il nous faut un certain temps pour rassembler tout ce qu’il y avait dans la remorque… il doit en rester encore un peu là-bas

 
Bilan de l’opération, un cligno droit, un rétro droit et un pot d’échappement coupé au milieu mais qui tient encore, un carénage encore un peu plus abîmé et une fourche tordue.
Encore une fois, plus de peur que de mal. Nous repartons une fois de plus décidé à rattraper le retard, mais sur un rythme plus tranquille, surtout dans les virages. Et comme il est temps de ravitailler les machines, nous nous mettons en quête d’une station service.
C’est là que tout a dérapé pour moi … je m’aperçois qu’il y a de l’huile partout. En fait, le bidon d’huile que j’avais placé dans la sacoche de réservoir avec la combine de pluie, s’était ouvert et une bonne moitié s’est vidée.
Je peux affronter maintenant la pluie la plus torrentielle, la combine est hermétique !
Après un nettoyage sommaire mais nécessaire, nous voilà encore repartis, avec la ferme intention ….. je crois que je l’ai déjà dit ça…..

Nous arrivons enfin à Rorhen, près de la frontière Belge, juste à temps pour faire le plein. Ça consomme une 1100 F !!!
Nous tournons dans le village pendant près d’une heure, impossible de trouver la moindre Bol d’Or, ni la plus petite 1100 R. personne ne semble au courant dans la ville.
Heureusement, Dany nous appelle et vient nous chercher.
Mais est-ce l’huile sur les bobines, ou l’essence allemande qui ne plaît pas à la 1100, toujours est-il que la moto ne veut plus prendre ses tours, ratatouille et plafonne à 3500-4000 tours. Impossible de dépasser le 90 km/h.
Après avoir déposé nos affaires chez nos hôtes, nous rejoignons le groupe qui a déjà bien entamé les réjouissances


Le lendemain matin, avant de partir, je démonte le réservoir pour nettoyer un peu l’huile qui s’est mise un peu partout et changer les bougies.

Aaaaaaaahhhhhhhhhh !!!! les petits matins allemands !!!!! Rien ne vaut une BO démontée à la fraîche avant le café !!!!
Du coup, la dame décide de fonctionner correctement … pendant cinq minutes, le temps d’arriver au chalet
!!

Dany propose de vérifier la pression de mes amortos : grave erreur ! maintenant, il n’y a plus du tout de pression, quand je m’assoie, ils viennent en butée ! va encore falloir trouver un compresseur pour regonfler tout ça, mais à 12 kg, un dimanche, c’est la recherche du Graal …..
Petit déj allemand avec fromage, charcuterie, et quand même pour nous, café, pain, beurre, confiture, etc.
On commence à comprendre pourquoi les allemands ont cette carrure là… je me sens tout petit près d’Henry, et ses copains sont du même tonneau !

 

Nous en profitons pour découvrir un peu ce qu’il y a autour du chalet : du bobsleigh sur herbe ! enfin, pas tout à fait sur herbe, mais dans l’herbe quand même. Annick s’éclate comme un gamine, Sandro et moi comme des gamins !!!!

Nous faisons le tour des machines : il y a entre autres, une superbe 1100 FII venue de Hollande, une 900 qui n’a visiblement pas le moteur d’origine (carbu racing, embrayage hydraulique provenant d’une Kawa, bras oscillant et fourche provenant d’une Yam), quelques 1100 R dans leur jus et quelques unes modifiées

 
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